Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
Soyez
Amis Terriens
video written & directed by Lucas Racasse
16/9 | 4k | 2'36 — 2020
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
video produced by Moyens du Bord
with: François Laurent, Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
Julie Guignard: stage assistant
François Laurent: text & voice
Nicolas Dechêne: bass & Michel Debrulle: drums
composition: Nicolas Dechêne & Michel Debrulle
From the album "D’Un Mot" by Amis Terriens
© 2020 Moyens du Bord productions / Collectif du Lion
POSTER High-Definition offset print on satin paper 180grm
Sent unfolded in a cardboard roll
Biography | About him | Press-Radio-Tv | Exhibitions | Edition | Awards
About Lucas Racasse
"Éloge et pamphlet, estime et mépris"| Alain Cofino Gomez - 2020 |
préface du livre /preface to the book
Every Day is Picture Day (à paraître en 2021)
🇫🇷 "Entre, « où est Charlie » et les scènes infernales de Jérôme Bosch, il est un territoire qui se nomme lui-même royaume et qui semble un grand bordel coloré ; c’est là que s’organise un chaos qui est le nôtre, sous les yeux d’un observateur obsédé, Lucas Racasse.
On pourrait penser que ces paysages d’humains, ces visages et ces corps sont là pour nous divertir comme peut le faire un bon film d’horreur ou qu’ils sont là pour nous réveiller de notre torpeur citoyennes et politiques comme le ferait le discours vrai de la sagesse, mais à bien regarder, à regarder longuement et précisément, il semble en fait que le travail de Lucas soit plus complexe que cela. Le créateur semble nous tendre non pas un miroir, mais plutôt un tableau qui fut longtemps abandonné dans un grenier, un portrait oublié, celui de Dorian Gray. Un portrait de ce qui pourrit à l’abri et qui nous préserve, immaculé et lisse, dans le monde. Voici donc notre Dorian Gray collectif enfin révéler et offert à l’examen, cette monstruosité qui s’est construit de nos lâchetés, de nos arrangements et de nos haines, tandis que nos corps et nos visages sociaux se promènent de par le monde dans une éternelle jeunesse morale et esthétique.
Dans le grenier, oubliée, la toile ensorcelée emmagasine nos horreurs et nous préserve d’en porter les stigmates au quotidien. C’est sans compter le travail d’artiste tel que Lucas qui œuvre à révéler ce que nous sommes collectivement devenus.
Mais, Lucas ne s’arrête pas à ce geste de révélation de notre clown monstrueux, il met également en scène ses visions dans des fresques jubilatoires qui osent la juxtaposition. Il aime confronter dans un même espace des idées et des temporalités qui n’ont coexisté que dans son esprit. Un immense bain des dieux de toutes les religions, un ring de boxe Historique et multitemporelle ou un enfer des riches entre décombres et parc d’attractions morbide. Il rassemble, ce créateur, les éléments disparates d’un discours inouï parce que dans son royaume, c’est lui qui tord l’espace et le temps à coup de collages et de peinture numérique pour raconter l’essence de notre époque, sans concessions, sans pitiés, avec amour parfois, avec dégouts parfois.
Que ce soit dans ses gestes de révélation ou dans ses rassemblements d’espace-temps, Lucas n’épargne personne et transgresse les tabous pour faire surgir les évidences. Wall Street Bull est partout et dirige dans l’ombre ou au grand jour notre monde comme d’évidence la finance elle-même s’est emparée de nos démocraties. Les nazillons qui rongent nos élections partout en Europe sont veules et pervertis à l’exact contraire de la moralité et de l’ordre qu’ils promettent.
Lucas est aussi l’homme de la citation et de l’hommage. Son travail est un exercice d’emprunt et de re-création, les Maitres et les Maitresses en art sont là qui veille sur lui et il se plait aussi à les rassembler au coeur de l’espace-temps de son royaume, dans des foules qui manifestent ou dans un parlement paradisiaque où se déroulent d’interminables débats sur l’Art.
Entre éloge et pamphlet, entre estime et mépris, les œuvres de Lucas témoignent autant de son grand amour comme de sa grande haine face à l’humanité qu’il semble observer d’un point situé un peu plus loin de la mêlée.
Si Lucas se tient à bonne distance du monde pour nous le dépeindre dans ce qu’il a d’organique et de coloré, il est parfois au contact de son sujet par exemple lorsqu’il s’agit de la Belgique et de la belgitude. Là encore, il emprunte à « l’école belge » absurde et psychanalytique dans ses variations de jeux de mots. Encore une fois, il se donne la liberté d’inviter le who's who made in belgium dans une sélection de personnalité qui lui ressemble, des intransigeants, des authentiques et des belge-fous.
Cela fait cinq années maintenant que j’ai le plaisir de partager des moments de création avec Lucas. Dans le cadre de la communication du Théâtre que je dirige ( Théâtre des Doms). C’est un autre jeu que nous aimons tous deux, celui de la commande. C’est un jeu qui le confronte à l’autre et qui sans doute l’extirpe de son royaume pour en dégager des outils qu’il peut mettre au service de l'autre. Et à ce jeu-là, j’avoue qu’il excelle. Il sait entendre le sous-jacent dans les propos du commanditaire, les accompagner et surprendre par des propositions audacieuses et d’une pertinence coupante et piquante. Il a du génie et ne se fatigue jamais de le sollicité, souvent au cœur de la nuit, solitaire devant l’écran blanc luminescent.
Enfin, je ne terminerai pas ceci, sans dire que bien entendu, ce gars-là, Lucas, à des défauts, mais c’est peut dire qu’il a les défauts de ses qualités et que son amour des autres comme son dégout des uns s’exprime parfois sans retenue avec l’authenticité émue d’un observateur qui a du mal à rester les bras ballants devant le beau ou la catastrophe.
Alain Coffino Gomez - 2020 | directeur du Théâtre des Doms - Avignon
———————————
"Les images bazooka de / The bazooka images of Lucas Racasse" | Jo Dekmine - 2000 |
préface du livre /preface to the book Lu-K Picture book (Be)
🇫🇷 "À l’aube du vingt et unième siècle quel est le parcours de l’image au laser à la fois fixe et qui bouge et se porte témoin de ce que je regarde à l’instant? Me permettant d’en garder une trace, de romancer la photo-minute, de m’en restituer l’actualité sensible? On n’est plus vraiment en train de parler d’art plastique, du coup de crayon généreux sur le ton qui présidait aux belles lettres. Il s’agit plutôt ici du portrait robot des moments présents, de notre monde dont le rythme déconnant nous oblige à regarder vite et juste et à l’épingler au passage; à bloquer l’image dans sa trajectoire. Lucas Racasse ne fait pas dans la dentelle, ses flashs nous renvoient au vécu, à ce qu’il peut y avoir d’américain dans notre vieille Europe, de new-yorkais dans Bruxelles et Los Angeles dans Schærbeek ou La Louvière. Il s’agit de percevoir la beauté-laideur de nos villes-champignons où les créations tous azimuts et les délires de la pub se répandent comme une coulée de lave. Plus question de jouer les esthètes, les trieurs de lentilles, il y a une énergie à capter, une espèce de force dont il ne faudra pas dénaturer le sens. Cette vision des choses engendre une certaine façon de trafiquer le document photo, de le jeter dans les bains multicolores ou aniline pour forcer l’image dans ses retranchements, s’en faire le cinéaste, le reporter, le journaliste. Les années de l’informatique ont modifié la captation de ce qui nous est donné à voir et les jeux électroniques s’insinuent dans le langage poétique. Que cela scandalise certains présente fort peu d’intérêt. En épluchant la production actuelle de Lucas je pense à ce que ces mêmes personnes appellent prudemment le ‘le bon goût’. Dans les plus beaux tableaux de Brughel l’Ancien, plein de détails pourrait sembler de ‘mauvais goût’ mais la patine de l’histoire a fait son travail. Il ne fallait pas édulcorer l’esprit gouailleur du bruxellois, cette espèce de santé qui jamais n’empêcha les subtilités de la création. Lucas y va, à la façon d’un écornifleur ou d’un iconoclaste respectueux de ses proies. Le sujet et le verbe. J’aurai vécu plusieurs fois avec lui la trajectoire qui sépare le sujet à traiter de son atterrissage en image et je crois qu’un créateur d'images c’est d’abord quelqu’un qui doit réussir à scanner la chose à dire, le reste vient naturellement."
🇬🇧 "At the dawn of the twenty first century, where is the laser image going? The image is moving, yet still. It portrays what’s out there, and leaves us a trace of itself, a snapshot of the moment to flirt with, a reconstruction the living present. Weire not dealing with fine art or the lavish literary style of the classics. This is the raw present, the world we live in, with all its hectic fucked-up rhythms making the image a moving target that we have to tackle in flight. Lucas goes for the jugular. His fleeting images reflect lived experience, and traces of the New World in old Europe, of New York in Brussels and of LA in Scharbeek or La Louviere. The point is to grasp the hideous beauty of our urban sprawls, where full-on creativity and frenzied advertising flow like hot lava. Forget aesthetics, what matters here is the energy, the unadulterated power.
This approach involves a particular way of tampering with original photographs, tossing them in and out of multi-colored or aniline baths, pushing them to the limit. When you force the image to reveal itself, its back to the wall, you become its author, its film director. The computer age has changed our perception of what we see; video games have become the currency of poetry. That some people are shocked by this is of little importance. Going through, his recent work makes me think about what those good people mean by ‘good taste’. In Brueghel the Elder’s most beautiful paintings, many details could be considered ‘bad taste’ but the patina of history has glossed them over. The bawdy leering spirit of Brussels should not be watered down. This healthy disrespect has never stifled the subtlety of the creative process. Lucas goes for it like a scoundrel, a scrounger, an iconoclast who respects his prey. He has taken me on the journey between the subject matter and the final image, and taught me what it means to be a visual creator. First you have to grab the message. The rest comes naturally."
Jo Dekmine 1931 - 2017 | fondateur du / founder of Théâtre 140 | Brussels
———————————
"Il était Lucas Racasse, une foi" | Hugues Henry - 2000 |
préface du livre /preface to the book Ma BelleGique 2 (Be)
🇫🇷 "Il était Lucas Racasse, une foi. Celle qui habite les pages à venir. Une petite porte dérobée au cœur du Royaume des Images du créateur... Un monde parallèle, poche résistante d’oxygène face à ses grandes fresques de foule, face aux cauchemars éveillés de sa série «Our World» peuplée des spectres précipitant notre Terre vers les abymes.
Or le peintre est aussi amour.
Depuis 2013, le ket m’a pris par la main pour m’emmener dans un kot quadrilatéral à symboles belges dûment recyclés aux vertus quasi hallicunogènes. Car l’amour fait tourner la tête.
Les chicons se fument ou se tètent, les gaufres assurent votre survie ou giclent de la chantilly, les moules sortent du chapeau, du distributeur et finissent par s’envoler, la frite devient sabre, fusible ou carburant national... tout cela sous les regards transfigurés de Magritte, Tintin, Arno, Félicien Rops, James Ensor ou Manneken Pis qui se la joue body-buildé, piquant ou carrément zen pour ne pas mettre une goutte à côté.
Vous verriez mes pupilles... Dilatées.
Lucas Racasse nous a inventé «Ma BelleGique – Nonante poèmes visuels», un voyage surréalistico-numérique... Je ne connaissais pas. Lucas m’y a entraîné pas à pas me faisant avaler un à un, à la fourchette à frites et sans me laisser choisir la sauce, ses nonante poèmes visuels. Entre vers et travers.
Une image et sa légende scellent un poème visuel, d’où s’exhale un sentiment, un amusement ou un grincement. L’œuvre de Lucas Racasse est amour car elle s’abreuve au creuset de ses passions. Ah, son amour passion pour la Belgique! Il éclabousse tous les emblèmes du royaume pour nous communiquer par symbiose les battements de cœur du créateur, le hérissement de ses poils, sa chaire de poule ou une poussée d’acné quand l’actualité déclenche une crise.
Les nonante émotions colorées capturées dans «Ma BelleGique» nous transportent dans l’hyperréalisme poétique. Un cri du cœur et des tripes de Lucas Racasse
Bienvenue au Royaume des possibles."
Hugues Henry - 2020 / chief editor of Home Frit’ Home Edition
———————————
"Un explorateur de la Belgique" | Philippe Grombeer - 2013 |
préface du livre /preface to the book Ma BelleGique 1 (Be)
🇫🇷 "Lucas Racasse, un explorateur de la Belgique ?
En tout cas un nerveux qui dégaine juste -en somme une belle gicle!- pour accrocher notre regard et souvent notre sourire.
Très épris de ce non-pays si riche en imaginaire et en images.
Cà tombe bien !
Lucas s'empare sans complexe -et avec d'impertinents détours- des clichés et des symboles constitutifs d'un territoire qui nous est « chair ».
Avec lui tout s'effrite et il ne rentre pas dans les moules... Trop facile !
Justement le Racasse va au delà des clins d'yeux surexploités. Avec un point de vue, une sensibilité « d'ici et maintenant ».
Recommandé par notre « parrain » commun, Jo Dekmine, il débarque au printemps 2002 pour concevoir le visuel de notre première programmation au Théâtre des Doms (Avignon) à l'occasion du 56è Festival d'Avignon. Un tramway s'arrête devant la villa des Doms, un rideau rouge en guise de porte qui donne sur un escalier de pierre avec en sous titre « Laissez vous transporter ! ». Et voila la première affiche « transportée » dans Avignon et bien au delà...
Comme l'écrit si précisément Jo Dekmine, l'obsesion du logo est largement dépassée. Tout est signature (1).
Et quelle signature ! Qui marque son temps. Car Lucas vit intensément son époque et nous livre ses signes. Percutants, colorés, parfois saignants, drôles et poétiques souvent.
Un bad boy et un tendre à la fois !
Vous avez vu la sensualité de sa fresque Le Bain Bénit où enfin déesses et dieux se cotoyent avec désirs ?
Et la violence d'Inferno, le ring de tous les criminels de l'Histoire ?
Et la poésie du voilier-paquebot flottant dans des nuages magrittiens pour fêter les 10 ans de croisière du Théâtre des Doms ?
Ce sont justes des exemples vécus en direct où le pirate des signes nous surprend, nous oblige au(x) regard(s), suscite du commentaire...
Pendant dix ans nous avons dialogué sur nos « belgitudes », notre manière d'être différente de celle de nos partenaires français et sur comment communiquer cela.
Un « pays » était scanné à travers des images fortes déclinées pour chaque édition du Festival d'Avignon aux Doms : de l'atomium en cornet de glaces au cyclope super BD une fois..., du piment pour « allez voir les Belges ! » au coeur tricolore à nonante % passion , du choux-grenade à la praline insecte vivante et aux moules-papillons en liberté...
En somme ce « serial illustrateur » nous aide à préciser, un tant soit peu, notre identité !
Ce n'est pas toujours paisible avec ce franc parleur, ce bon à tirer des épreuves qui bousculent, mais il apporte un bonheur visuel qui fait sens. Qui nous aide à comprendre un peu notre monde.
Le voila , l'iconoclaste, après toutes ces années de pubs, d'illustrations, de montages, d'affiches, de gadgets, de fresques, porteur d'une oeuvre !
Découvrons en sa passion pour sa BelleGique."
(1) Extrait du texte de Jo Dekmine (p.104) dans le livre Théâtre des Doms, 2001>2011: le voyage d'une décennie. Editions P.A.C., 2012
Philippe Grombeer (1946-2020)
Directeur du Théâtre des Doms - Avignon (2002-2011)
Directeur des Halles de Schaerbeek - Bruxelles (1974-2002)
———————————
"Du noir sous ecstasy" | Phil van Duynen - 2002 |
préface du catalogue de l'exposition /
preface to the exhibition catalog DEAD IS BEAUTIFUL (Be-Fr)
🇫🇷 “La vérité aujourd’hui est un leurre. Tout le monde le sait. La médiatisation à outrance a transformé notre vision du réel en une grande imposture, nous prenant en otages complaisants. Lucas Racasse n’y va pas par quatre chemins. Il digère notre époque sans concession et la traduit dans ce qu’elle a de plus reconnaissable: sa fictivité. Et l’anecdote de devenir religion.
Sa vision acérée à l’épaule et sa main lacérée en écharpe, Lucas Racasse ne laisse aucune valeur morale encombrer sa ligne de mire. Il prône volontairement le faux pour nous faire comprendre sa réalité. Une relation amour-haine avec la violence omniprésente, faite de frustrations induites, d’enquêtes non-abouties, de paranoïa contrôlée par une esthétique de l’horreur. Un monde où paradoxalement la couleur domine, déjouant les codes habituels du genre, maquillant les crimes en prostituées de banlieues. Du noir sous ecstasy, visualisé au kaléidoscope, du fait divers porté au niveau de l’art en papier glacé.
Faite de mini-scripts pour séries B, de relations déshumanisées jusqu’à la mutilation, la trame des médias, utilisée en pinceau technicolor, aplatit l’espace-temps en une scène banalisée, où l’exception confirme l’absence de règle. La gestuelle du meurtre érigée en symbole du pouvoir, dénuée de mobile, falsifiée jusque dans le traitement, nous laisse seuls face à la fenêtre. Comme s’il était grand temps de changer les tentures.
Et si le travail de Lucas Racasse, qu’on pourrait qualifier de techno-réalisme, s’inscrit sans difficulté dans l’actualité de l’art contemporain, tendance digitale, ses sujets tirent leur substance des tabous qui ont secoué toute l’histoire de l’art: la lutte du bien et du mal, du sexe et de la mort.”
🇬🇧 "These days, the truth is nothing but a trap. Everybody knows this. Our vision of reality has been perverted into something akin to downright deception by over-inflated mediatisation, which has turned us all into accommodating hostages. I doesn't take the scenic route. I processes our époque without making any concessions and translates it into something we all readily recognize: fiction. Anecdotes become a religion of sorts.
Armed with an acerbic vision, I refuses to let moralities obstruct my line of sight. I'm gladly preaches the apocryphal so that we may comprehend my reality. A profound love-hate relationship with the omnipresent violence, built on my firmly anchored frustrations, unresolved inquiries and paranoia controlled by the aesthetics of horror. A world which is, paradoxically, governed by colour, that thwarts the usual codes of the genre and disguises crimes as suburban whores. Black tweaking on ecstasy, viewed through a kaleidoscope and news items camouflaged as high art.
All made up of mini-scripts for B-series, inhumane relationships that lead to mutilation, the weft of the media used as a Technicolor paintbrush, flattening time and space lest it become banal, in a place where the exception confirms the rule. The mime of murder is elevated to a symbol of power, devoid of motive and fallacious in its handling, leaving us alone, staring out of a window.
As if it were high time to change those curtains. My subjects are inspired by the taboos that have haunted art history from its beginnings: the never-ending battle between good and evil, sex and death."
Phil van Duynen - 2002 | creative director Ogilvy Brussels
———————————
"The show must go on..." | Lara Facco - 2010 |
préface du catalogue de l'exposition /
preface to the exhibition catalog UNREAL HUMANITY REALITY (It)
🇮🇹 "Il mondo di Lucas Racasse è fatto di racconti, brevi, diretti, incisivi, costruiti con la tecnica e il linguaggio di uno spot pubblicitario o di un videclip. Tutto è concentrato in uno spazio ridotto, nell’arco di pochi istanti, in modo che il messaggio arrivi secco e inequivocabile come un pugno allo stomaco.
Le immagini sono concepite come il soggetto per una sceneggiatura: l’azione è il mosaico di un puzzle, sospesa nel tempo, non c’è un prima né un dopo, ma è chiarissimo fin dal primo sguardo cosa è successo e cosa sta per accadere.
L’insieme vince sul dettaglio, perché è il colpo d’occhio che crea da subito disagio e fastidio in chi guarda.
Non c’è pietà per lo spettatore, che solo in un secondo tempo, dopo aver mandato giù a fatica il boccone, è disposto a soffermarsi sui particolari e a scoprire anche il più piccolo segreto nascosto nella composizione. Nel mondo di Lucas Racasse, non c’è spazio per gratificazioni estetiche, per la vanità e l’autocompiacimento: non è la rappresentazione vuota della
bellezza la cosa che gli interessa. Anzi, di quella è pieno proprio il mondo della pubblicità da cui l’’artista si è allontanato, così come il mondo della televisione, del cinema - e paradossalmente anche quello della politica e della religione - che lui viviseziona, sbugiarda e mette in ridicolo. La bellezza, quella vera, non è certo quella spacciata dall’estetica violenta della comunicazione di massa, quella costruita a tavolino dal consulente d’immagine delle celebrities e non è neppure quella dei corpi perfettamente scolpiti e dei volti di plastica tutti uguali che riempiono i nostri occhi in ogni istante del giorno, come una specie di mantra ossessivo. Ma non è compito di Racasse, né sua intenzione, mostrarcela: il suo dovere di artista è quello di indicarci invece il sentiero alternativo da seguire per trovarla, e sta solo a noi decidere se avventurarci in questo percorso oppure no.
L’umanità di cui ci parla Lucas Racasse è superficiale e disperata. Vive in un mondo parallelo, dove il confine tra fiction e realtà, tra reale,
surreale e reality show è così sottile da essere continuamente violato e frainteso. È un’umanità dolente e allucinata, che vive tra il desiderio di apparire a tutti costi per conquistare il suo quarto d’ora di celebrità e l’incapacità di guardare e comprendere davvero, in profondità, il mondo in cui vive. È un’umanità che si muove tra copertine patinate e stermini di massa, stereotipi borghesi e delitti esemplari, passando dall’uno all’altro con la stessa leggerezza con cui si cambiano diverse paia di scarpe griffate e sfoderando quel sorriso smagliante di chi si aspetta l’immancabile paparazzo dietro l’angolo. Un’umanità messa sotto la lente d’ingrandimento, che ne esce quasi banale nella sua pochezza, riproposta dall’artista con la meticolosità “iperrealista” di chi si limita ad esporre i fatti nudi e crdui, e lascia agli altri trarre le proprie conclusioni.
E intanto the show must go on."
Lara Facco - 2010 | curator ArtGallery Milano
———————————
"L’avant pop di Lucas Racasse"| Marina Mojana - 2010 |
introduction du catalogue de l'exposition /
introduction to the exhibition catalog UNREAL HUMANITY REALITY (It)
🇮🇹 "A Campari piacciono gli inizi, perché in essi la vita ogni volta riaccade con la tensione, l’entusiasmo e l'attesa emozionante della prima volta. Perché sono carichi di promesse. Poco più di tre mesi fa, in occasione dei suoi primi 150 anni, Campari ha inaugurato la sua Galleria che ora è lieta di ospitare in anteprima - e per la prima volta in Italia - le opere di Lucas Racasse, vincitore della prima edizione del Premio ArtGallery. Ancora un esordio, anzi due, una doppia primizia!
L’inizio ci ricorda che esiste una meta, non una fine e che il tempo ci è dato per giungere alla pienezza, al compimento, alla scoperta del nostro bene. Ma che cosa ci mostra Racasse? Un mondo pulp che sembra uscito da un film di Quentin Tarantino, fatto di violenza, di sesso, di sangue e di morti che camminano.
La deformazione dell’essere umano non è qui espressione di fragilità e tenerezza, ma è qualcosa di sguaiato. I protagonisti sono gli amici dell’artista, oppure sono i vip dello star system: musicisti, attori,
ma anche politici e dittatori. Racasse li fotografa e li dipinge, e poi li ri- fotografa, li mette insieme oppure li fa a pezzi collocandoli in uno scenario allucinato e grottesco, dai colori acidi, dove l’azione non ha né tempo, né spazio. Le statue di Rodin, i dannati di Bosch, i teschi di Ensor si muovono tra i suoi personaggi e tutto si svolge senza profondità, come sullo schermo di un computer, in un variopinto e disperato eterno presente.
Chi non distingue confonde e chi vende bugie uccide. È questa la denuncia che l’artista fa vibrare nello spazio circoscritto delle sue opere, parodie della contemporaneità, caricature di un mondo alla rovescia dove gli assassini firmano autografi e le brave ragazze vanno dappertutto fuorché in paradiso.
A prima vista i suoi lavori urtano e fanno male come un pugno allo stomaco ed è proprio ciò che vuole l’artista - che si definisce un illustratore seriale,
un cane folle, un guastatore e un sovversivo - cioè dare forma pittorica all’inferno del XXI secolo."
Marina Mojana - 2010 | Direttore artistico Galleria Campari
———————————
"L'oeil de Lucas Racasse" | Manuel Hermia - 2007 |
Présentation de LA NUIT RACASSE - Théâtre de Doms - Avignon (Be)
🇫🇷 "Il y a des gens qui entendent de la musique dans leur tête et d'autre voient des images. L'oeil de Lucas Racasse en voit deux fois que l’oeil du commun des mortels. Véritable cascadeur visuel, il nous offre son regard vif à travers une oeuvre prolixe. C’est que Racasse est un boulimique, un acharné du travail! Imaginez des trains d’images, une gare remplie de trains d’images qui vont et viennent, et vous au milieu, comme hypnotisé par ce vertige.
Pour nourrir ses créations, Lucas se gave de musique, de danse, de théâtre, de cinéma, regarde 8h de téloche par jour!
Imaginez (encore) que Gainsbourg, Zappa, Warhol, la Callas, Gaudi, Jarmush, Rimbaud, Bacon, Jimmy, Manara, Frida Kalho, Lou Reed, Fellini, Elroy et la Madona -pour ne citer qu'eux- couchent tous ensemble et engendrent le fruit de leurs rêves les plus fous. Et bien vous commencez à avoir une vague idée de la nature, du contenu, et de la puissance des images de Lucas Racasse !
Pour terminer, je vous dirai que moi, il me fascine, voir ses images et ses films, c’est comme avoir un trip sans prendre de drogue, c’est comme avoir un flash de lucidité sans avoir médité, c’est comme avoir vu le monde sans avoir voyagé. Ce n’est pas qu’on aime ou qu’on aime pas Lucas Racasse: on est atteint par lui!"
Manuel Hermia 2007 | Musicien
———————————
"L'homme et l'ordinateur" | Isabelle Terrier - 2001 |
introduction du cd-rom POPTRONICK - PhotoAlto (Fr)
🇫🇷"Dans cette série de photo-montage-illustations de sa création, Lucas Racasse dénonce les incongruités d'une réalité informatique inversée: l'homme réduit au rang d'objet par l'ordinateur, devenu maître du sujet. Esclave de la passation d'informations, dépendant de la connexion, l'homme vit sa vie par procuration et l'ordinateur fait vaciller sa raison. Avec ses images élaborées aux couleurs saturées criantes de véracité, Lucas tente de s'interposer en conférant une réalité à la menace insidieuse de la virtualité. Sous influence « pop art », le traité de ses vues se fait l'écho du vécu d'une large population, dont il attire l'attention : on peut arriver à s'aimer sans mot clé... Avis aux intéressés.'
🇬🇧 "In his series of photo-montage illustrations, Lucas Racasse denounces the incongruities of a reality turned upside down by computers. Man is reduced to a mere object by the computer, which has now become the master of the subject. Having become slaves to the transfer of power to computers and dependent on Internet connections, men and women now live by proxy, for they have been completely unhinged by this new technology. Through his elaborate pictures in saturated true-to-life colours, Lucas seeks to intervene by giving the insidious threat of virtuality a sense of reality. Under the influence of Pop Art, his views mirror the experience of a large population placed under the spotlight. It is his way of telling those who are interested that it is possible to love without using a password."
Isabelle Terrier 2001 | Editor - PhoroAlto
Exhibitions & Editions
PRINCIPALES EXPOSITIONS PERSONNELLES
2019
— Home Frit’Home (Bruxelles) ‘Ma BelleGique - Nonante poèmes visuels’
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (FR) Fresque ‘Zoographie du Réel’
2015
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) Fresque ‘Midnight in Brussels’
2013
— Home Frit’Home (Bruxelles) - ‘Ma BelleGique - Belgian visual poetry’ + édition du catalogue
2012
— Centre Culturel de Schaerbeek (Bxl) ’Le désordre de Lucas Racasse - rétrospective des années 2000’
— Muzine Ostende (Be) ’Rock & Roll Portraits’
2011
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) Fresque ‘The Doms Boat’
2010
— Museum Campari (Milano) ‘Racasse retrospective - Unreal reality’
2009
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) Fresque ‘Inferno’
2008
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) Fresque ‘Le Bain bénit’
2006
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) Fresque ‘Libérez les images’
— Maison du Livre (Bruxelles) Serie ‘Dead is beautiful’ + performance live
2005
— Théâtre des Doms - Festival d’Avignon (Fr) vidéo ‘La nuit Racasse’
— La Fin de Siècle (Bruxelles) ‘Archives Racasse’
2004
— Seed Factory - La maison de l’image (Bruxelles) ‘Every day is picture day
2003
— La 5ème Gallerie (Paris) ‘Dead is beautiful’
2002
— Gallery Pascal Polar (Bruxelles) ‘Dead is beautiful’
1998
— La Glacière (Bruxelles) ‘Les images bazooka de Lucas Racasse
1996
— Bulex (Bruxelles) ‘5 ans d’affiches du Bulex’
PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES
2021
— Mésnil Église - 'Wonderland'
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) ‘Parliamento’
2019
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Serie ‘OurWorld’
2018
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) ‘Le gueleton sans fin’
2017
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Serie ‘Dead is Beautifull’
2015
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Fresque ‘Midnight in Belgium’
— Home Frit’Home - Collection permanente du Musée de la Frite (Bruxelles) Fresque‘Midnight in Brussels’
2014
— LaVallée - Parcours d’Artistes Molenbeek (Bruxelles) Fresque ‘Wonderland’ & serie ‘Marry Me’
— Home Frit’Home (Bruxelles) ‘Belgian Frie[nd]s’ - Fresque ‘Belgica Sexicæ Unita’
2013
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Fresque ‘Wonderland’
2012
— Mac Grand Hornu - Finalistes de la Collection Canvas Rtbf (Be) Fresque ‘Inferno’
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) serie ‘Marry me’
2011
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Fresque ‘Inferno’
2010
— Mac Grand Hornu - Finalistes de la Collection Canvas Rtbf (Be) Fresque ‘Le Bain bénit’
— Arte Laguna - Arsenale di Venezia (It) Fresque ‘Le Bain bénit’
+ édition du livre ‘Arte Laguna Prize finalist 2009’
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Fresque ‘Le Bain bénit’
2009
— Art TrucTroc Bozar - Palais des Beaux Arts (Bruxelles) Fresque ‘Libérez les images’
2008
— Smartival - Pathé Palace (Bxl) Fresques ‘Libérez les images’, ‘Le Bain béni’t’ & ‘Belgica Sexicae’ Unita
— O(n)ZE Expo (Bxl) collab. avec Sara Judice de Menezes - scupture & videos ‘Les jambes de 1000 lieux’
2007
— Belgicarium(Bruxelles) Fresque ‘Belgica Sexicæ Unita’
— Atelier Muzeum 340 (Bruxelles) ‘La Mer’- ‘Arno & Tom, la fin siècle’
2003
— Seed Factory - la maison de l’image (Bruxelles) ‘Tribu(t) Savignac’
— Seed Factory - la maison de l’image (Bruxelles) ‘Génération VM’
1993
— Olivier Strelli Price ‘You are the best’ (Be) ‘Suicide’ & ‘Various’
LIVRES
2020
— ‘Ma BelleGique - Nonante poèmes visuels’ 118p. - Préface de Hugues Henry
2013
— ‘Ma BelleGique - Belgian visual poetry’ 64p. - Préface de Phillippe Gromber
CATALOGUES
2010
— ‘Unreal reality’ 68p. - Catalogue exposition ‘Racasse retrospective - Unreal reality’ - Préface Lara Faco— ‘Arte Laguna Prize finalist 2009’ - 188p. Catalogue exposition collective / Arsenal de Venise
2007
— 'La Mer' - 142p. - Catalogue exposition collective / Atelier Muzeum 340
2004
— ‘Every day is picture day the Remix’ 118p. - Préface de Phil Vanduynen
2003
— 'Génération VM' - 88p. - Catalogue exposition collective / La Maison de l'image
— 'Tribu(t) Savignac' - 88p. - Catalogue exposition collective / La Maison de l'image
1998
— ‘Lu-K Picture Book’ 48p. - Préface de Jo Dekmine
1993
— Olivier Strelli Price ‘You are the best’- Catalogue finalistes 64p. ‘Inédit’ - Préface Françoise Dantine
CALENDRIER
2011
— 'Chevrolet by Lucas Racasse Racasse'
12 illustrations Saison WTCC 2010 - Chevrolet World Champion / International edition
AWARDS / PRIX
2020
— Prix du 'Géant de la peinture' ArtTrucTroc Bozar Bxl
2019
— Prix du 'Géant de la peinture' ArtTrucTroc Bozar Bxl
2011
— Mac Grand Hornu - Finaliste Collection Canvas Rtbf (Be) Fresque ‘Le Bain bénit’
2010
— ArtGallery Premio Milano (It) - Grand prix - Fresque ‘Inferno’
— Mac Grand Hornu - Finaliste Collection Canvas Rtbf (Be) Fresque ‘Le Bain bénit’
2009
— Arte Laguna Premio Venizia (It) - Prix Arts Fotografica - Fresque ‘Le Bain bénit’
1993
— Olivier Strelli Art Contest ‘You are the best’ (Be) Prix de peinture ‘Suicide’
1992
— Renault Sport Contest ‘Dessine-moi une F3000’ (Be) - Premier prix - ‘Codebar 3000’

BIOGRAPHY
🇫🇷 Créateur visuel Français né en 1969 et basé à Bruxelles. Après deux rapides années à la Cambre Bruxelles (1985-87), semées de stages dans les agences de pub et de communication, il se jette dans le graphisme atypique et fonde (1992) le studio de création bruxellois«King & Kong». Pendant dix ans le studio milite pour le graphisme alternatif. Parallèlement il se lance en solo dans la vidéo et fonde sa propre maison de production «Moyens du bord» (1995). Depuis longtemps, il trimbale son caractère de chien (fou) et largue ça et là ses étrons acides dans le monde de l’édition, de l’art et de la pub en tant qu’illustrateur, vidéaste, graphiste et directeur artistique.Il réalise des courts métrage, des films d'animation, des clips pour Absynthe Minded, Nervous Cabaret, Slang, Manu Hermia, Soledad, … travail avec des cie de danse/théâtre, MC Villa Lobos, Les ballets c de la B, Rasmus Ölme, Julie Bougard, Davis Freeman, Bud Blumenthal..., réalise des performance vj-live avec des groupes de musique -Bai Kamara Jr, Slang, Studio Pagol, … mixe dans les night club -Bulex, Beurs, Puckelpop, … travaille pour la presse -Marianne, Rock&Folk, Libération, VSD, Science & Vie, … de nombreux théâtres et compagnies -Théâtre des Doms, la Balsamine, Théâtre 140, Royales Marionnettes, … et expose régulièrement et internationalement son travail personnel.
«Ce qu’il y a d’étonnant avec Lucas, c’est qu’en plus de vingt ans d’expérience et d’expériences en tous genres, il n’a jamais lâché son os. Un os fraîchement décharné, dont il se plaît à ronger la substantifique moelle jusqu’à l’écœurement.»
🇬🇧 French visual creator born in 1969, based in Brussels. After two short years at the arts scool ‘La Cambre’ Brussels (1985-1987) and various work placements with advertising and publicity agencies, he launched himself into unconventional graphics and in 1992 he founded in Brussels the graphic design studio ‘King & Kong’. A fervent exponent of alternative graphic design, Lucas was to drag his foul temper around with him like a mad dog, dropping acid turds here and there in the world of publishing, art and advertising, as graphic illustrator and creative director.In 1998 he regainedhis prized individual freedom and returned to his first love: illustration and images uncommercial. Working for the press -Marianne, Rock&Folk, Libération, VSD,..., several theatres and theatre companies, putting on personal exhibitions in Belgium, France, Italia, Germany, England... At the same time, he launched into video and foundedhis own production company, ‘Moyens du Bord production’. He created films clips -Absynthe Minded, Nervous Cabaret, Manuel Hermia..., worked with dance cie -MC Villa Lobos,Les ballets c de la B, Rasmus Ölme, Julie Bougard, Davis Freeman, Bud Blumenthal,..., and created live vj performances with music bands like Bai Kamara Jr, Slang, StudioPagol, in night-clubs and festivals -Bulex, Puckelpop, Gazon,....
«What is so surprising about Lucas is in more than twenty years of experience, and experience of so many different genres, he has never let go of his bone.A well-chewed bone, whose substantial marrow he likes to gnaw till it makes
him sick.»
Press review



