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— EDITIONS & PUBLICATIONS —
Every Day is Picture day - Ze remix
¬ CATALOGUE | Exposition retrospective
Galerie Seed Factory (Bruxelles) | 2004
112 pgs | 22 x 22 cm | dos carré collé
couverture 300gr vernis UV brillant
intérieur 150gr Cyclus Print vernis machine mat
Édition Rond Point avec la participation de Epson, Antalis Paper et Dereume Printing
« La science de l’électrochoc en Technicolor.
Un monde d’images à consommer sur place,
bien cuit ou saignant, mais toujours à point.
Yeux sensibles s’abstenir. »
PRÉFACE DE PHIL VANDUYNEN | 2004
"Avant de s’appeler Lucas Racasse, Lucas s’appelait de Grandsaigne. Ce qui allait, que ça lui plaise ou non, orienter sa carrière et, avant ça, sa façon de penser, sa rébellion permanente, sa voracité et son besoin d’innover. Je peux en parler, parce que j’ai moi-même été violemment dévié de mes premiers leurres par ce même sacré Gil de Grandsaigne. Mais comme il s’agit d’une exposition rétrospective pré-mortem, revenons un instant sur le parcours agité (du bonnet) de notre ami. Après deux rapides années à la Cambre, semées de stages dans les agences en vogue du moment, il se jette dans le graphisme atypique au Design Studio, où il illustre notamment les affiches du Théâtre140 jusqu’à aujourd’hui. Fervent militant du graphisme alternatif, Lucas va trimbaler son caractère de chien (fou) et larguer ça et là ses étrons acides dans le monde de l’édition, du graphisme et de la pub en tant qu’illustrateur-graphiste et directeur artistique. En 1991, il s’associe à ZOO Communication et fonde -avec d’autres- en 1992 le studio King & Kong, où vont défiler pêle-mêle le Théâtre de la Balsamine, le G7, la Fnac, Cramed disc, le Fool Moon et le Bulex, pour ne citer qu’eux. En 1999, il reprend sa chère liberté individuelle et retourne à son premier amour -l’illustration-, travaille pour Marianne, L’événement du jeudi, Rock&Folk, Libération, VSD, expose à Bruxelles et à Paris. Parallèlement, il se lance dans la vidéo. “Je fais ici l’impasse sur un nombre incalculable de réalisations” (que vous aurez le plaisir de découvrir). Ce qu’il y a d’étonnant avec Lucas, c’est qu’en quinze ans d’expérience et d’expériences en tous genres, il n’a jamais lâché son os. Un os fraîchement décharné, dont il se plaît à ronger la substantifique moelle jusqu’à l’écœurement. Ses expos ‘criminelles’ en sont les témoins. Et si, pour Lucas, l’exception a toujours confirmé l’absence de règle, j’aimerais décrire la colonne vertébrale de son travail comme une forme technologique de l’expression du désarroi. Un désarroi qui donne la force d’aller en chercher la raison: un monde déshumanisé par la trame des médias, lissé jusqu’à la norme. Il faudra voir son expo comme un flash stroboscopique, qui ne s’encombre pas de jugements de valeur, où le bien est l’ami du mal et le bon goût l’ennemi du bon. La science de l’électrochoc en Technicolor. Un monde d’images à consommer sur place, bien cuit ou saignant, mais toujours à point. Yeux sensibles s’abstenir."
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